Mobilité et Réseau Professionnel
Retour d'EXPAT ..... Pas si facile
Dans une étude de BVA (2011), 42% des sondés exprimaient avoir vécu une période de réadaptation difficile après leur expatriation. Et un pourcentage similaire décidait de quitter leur entreprise dans les 2 ans.
Pourquoi un tel ressenti ? Le collaborateur pendant son expérience d’expatriation peut avoir eu le sentiment d’avoir changé ; dans le même temps, l’entreprise du pays d’origine a pu connaître également quelques transformations. Le réseau incluant les anciens collègues a pu s’éclaircir, sans compter l’indifférence générale dans laquelle semble plonger votre retour. Envie de repartir au plus vite et de chasser ce sentiment de perte d’une condition privilégiée ? Que faire ?
1. Accepter d’être en période de réadaptation et faire le deuil : comme à l’aller, il s’agit de travailler l’intégration et l’appropriation de la culture du pays comme clef de succès. « Presque étranger dans mon pays » écrivait Chateaubriand. Faire le deuil, c’est prendre le temps de tourner une page.
2. Retravailler votre réseau professionnel et identifier de nouveaux appuis.
3. Renoncer à parler de son histoire d’expatriation, les mots et les ressentis si difficiles à communiquer dans la nouvelle terre d’accueil (sauf à être un formidable narrateur d’aventures extraordinaires).
4. Raconter c’est réécrire son l’histoire en identifiant les compétences majeures développées et transposables dans un autre poste. Elles sont un pont vers l’autre rive, celle qui reste à explorer pour vous réaliser autrement.
5. Prendre le temps de réfléchir à ce que sera ce nouveau projet professionnel(quelles ont été mes grandes réalisations, quels défis relever et demain qu’est ce que j’aime faire, avec qui, dans quel but, pour quelle contribution, …).
6. Penser sa communication (orale, linkedin, CV) avant de partir en campagne.
7. Solliciter l’organisation pour tester son nouveau projet et le faire supporter.
Un retour d’expatriation, c’est une transition professionnelle à opérer. Un travail de distanciation et de réflexion est recommandé, à faire seul ou avec un coach de carrière. Et parfois même ceci est proposé par une direction des ressources humaines soucieuse de la bonne intégration du talent.
TEST (Auto-Evaluation) : Qu'est ce qui fait de vous un bon Networker?
Self-Assessment – Abilities for networking, strengths and areas for development
Rate : 5= Always, 4= Quite Often, 3= Off and on, 2= Occasionally, 1= Never
(d'après Brilliant networker, Steven D Souza)
- I an very confident in approaching strangers and people I do not know
- I find it easy to make « small talks » to keep conversation going
- I am assertive and confident in asking for what I want from others
- I have an organised system that allows me to search and reach my contacts easily
- I have a wide circle of friends which diverse backgrounds (age, interests)
- I always try to speak as many people as possible during an event and not just the same person I came with or someone I know well
- I enjoy having new experiences (e.g. going to new places, trying different cuisine)
- I feel that I connect deeply and authentically with others and share appropriately about myself
- I remember names and faces, including the same details of the people that I meet
- I find it easy to ask for help when I need it
- I share my contacts freely with others and do all I can to assist when I can
- I am an active member of organisations, clubs and societies that contain thought leaders in my field of interest.
- I take the time to connect regularly with each person in my network, especially when I don’t need something. I aim to send useful information or contacts that I think could assist people I know.
- I use technology as a tool to help me connect with wider networks.
Score means
47-70 : strong if not yet a brilliant networker
23-46 : average good
14-22 ;: probaly new to networking
Even more important, identify your strengths and areas for development
QUELQUES TRUCS POUR DEVELOPPER SON RESEAU PROFESSIONNEL
Tout d’abord, on cible : pour un besoin donné, pour une problématique spécifique, de quels contacts ai-je besoin ? Quels contacts peuvent m’amener à ces contacts ? Quelle information je recherche? Comment puis-je me préparer ? Et puis après, je me lance …. Je décroche mon téléphone, je serre une main, j’envoie des mails, je participe à une conférence … Car s’il est intéressant de développer son réseau avec discernement, il est vrai aussi qu’il faut sortir de toute comptabilité un peu sommaire cherchant l’efficacité à tout prix. Juste laisser sa chance aux relations que nous sommes susceptibles de développer. Rien à perdre, juste la possibilité de gagner … et qui sait de trouver aussi des personnes en or qui « valent le coup » bien au-delà de ce que l’on pensait (ne pas) trouver….
- Avoir confiance en son amabilité
- Persévérer
- Donner la chance aux autres de donner (des conseils)
- Oser faire le 1er pas , puis en faire une habitude
- Savoir écouter et faire preuve de tact
- Faire vivre ses contacts
- Et rester sincère et authentique
Pour les hésitants encore, quelques trucs :
Avoir confiance en son amabilité
Un sourire, une formule de politesse, un intention juste …. et on a aussitôt envie de vous écouter, d’en savoir plus. Et si vous avez encore un doute sur votre facilité à faire s’agissant de « développer le réseau », pensez à la dernière fois où vous avez simplement aborder quelqu’un et demander votre chemin ou un autre renseignement.
Persévérer
Les contacts s’entretiennent, les liens se créent dans la durée (comme dans la sphère privée). Et les petites attentions qui vont marquer votre interlocuteur pourront favoriser la consistance du lien.
Donner la chance aux autres de donner (des conseils)
N’avez vous jamais expérimenté ce « conseil » reçu d’un inconnu dans un leiu public alors que vous ne demandiez (justement ?) rien. La plupart des gens aiment (adorent) rendre service, partager leur expérience, leurs connaissances en donnant des conseils. Un point à garder en mémoire pour faire tomber définitivement toute barrière psychologique.
Oser faire le 1er pas , puis en faire une habitude
Développer son réseau, c’est saisir toute opportunité d’échange, être curieux des autres, questionner, écouter, mémoriser ou noter. Si c’est une gymnastique, l’agilité se trouve après quelques échauffements.
Savoir écouter et faire preuve de tact
Pas question de devenir gênant, être courtois toujours , vérifier la disponibilité de son interlocuteur, profiter du temps donné mais sans s’éterniser.
Faire vivre ses contacts
Pas question de s’arrêter en chemin. On trouve un contact, on établit l’échange et si jugé potentiellement pertinent, on entretient dans la durée, on se rappelle au bon souvenir. Donner d’abord et donner ensuite. Les contacts de nos contacts peuvent devenir à leur tour LE contact, etc …
Et rester sincère et authentique
La clef d’un réseau qualitatif et prospère réside dans la générosité des contacts entre eux, la mise en relation de ses propres connaissances, le plaisir d’être en relation avec.
Marketing de soi démystifié
Envie de changer de boulot, envie de séduire, envie de vous différencier ?
La réponse, le Marketing de Soi.
Car si aucun d’entre nous n’est un yaourt (voir pub ci-dessous), force est de constater que dans les entreprises ou d’un façon générale, c’est bien à nous qu’il revient de faire connaître positivement sa valeur, sa richesse et sa potentielle valeur ajoutée à un besoin.
Le marketing de soi, c’est
1- connaître sa valeur (mes forces, compétences, réalisations, talents)
2- identifier le marché associé (la demande pour ce type de savoir-faire et savoir-être)
3- énoncer la valeur ajoutée (avec un verbe d’impact et un résultat), par exemple « je contribue à la croissance du chiffre d’affaires »
4- communiquer
5- voire associer une image cohérente
Mobilité interne - redevenir Co-Acteur
A la question « pouvez vous résumer votre parcours dans votre précédente entreprise ? », je répondais le sourire aux lèvres « 20 ans, 10 jobs, 1 Réussite ! »
La mobilité interne représente un enjeu fort pour les entreprises dans un contexte économique tendu. Quand encore possibles, les recrutements sont coûteux en recherche, formation, intégration, temps de développement….
Savoir puiser dans le référentiel des talents au sein de l’entreprise et réussir la mobilité est un gage de compétitivité : l’adaptation au changement sera focalisée sur le métier seul avec une cooptation du collaborateur par ses anciens collègues et l’effet catalyseur de la culture d’entreprise.
Pour les salariés, la mobilité interne est une composante nouvelle d’une gestion de carrière. La durée du travail est allongée (et effets de l’allongement de la durée de vie, familles recomposées et enfants Tanguy) . Il convient de repenser sa mobilité et d’envisager les bénéfices associés : pérennité de son employabilité, opportunité de développement, fidélité et productivité. Mais … pas facile. Combien de « quadra quinqua » peuvent en témoigner ?
Puisque stratégique, nombre d’entreprises ont multiplié des initiatives, accords, référentiels de compétences, outils, réseaux. On pourrait recommander d’avoir une stratégie et un pilotage global.… Et quand bien même, des freins subsistent avec leur lot de frustrations, démotivation et déficit de performance.
Aussi, il me semble fondamental d’adresser autrement cet enjeu aussi vital pour la performance économique que l’épanouissement durable des salariés. Je crois que la mobilité est une affaire de rencontre motivée entre une offre (un job à pourvoir) et un projet professionnel (collaborateur). J’induis l’idée de co-responsabilité : en responsabilisant et accompagnant opérationnellement les équipes dans cette approche, je souris à nouveau en voyant émerger de nouvelles motivations décidées à exprimer encore et autrement leurs talents.
Sollicitée par des entreprises ou des salariés, j’interviens en 3 étapes :
1/ diagnostic Insight et clarification de l’objectif
2/ mobilisation des ressources et de la motivation
3/ accompagnement en actions
Pour plus d’informations
contact@acmoeller.fr